Une réflexion sur l’individu face à la masse. Comment faire ressortir l’idée que chaque personne noyée dans un groupe à un rôle individuel à jouer, qu’il est unique? En réalisant des actions simples au ralenti pendant d’une trentaine de minute dans des lieux surpeuplés, je me détache radicalement du flux incessant qui avance à « vitesse normale ». Je suis confronté directement à ce décalage. Est ce un acte de resistance, de refus, ou un manque de confiance en soi qui s’affiche (les passants me voient comme paralysé) ?
L’action à faire en direct est instructive. Certains passants s’y sont même tentés.
la deuxième partie du projet consiste à accélérer l’action filmé afin d’obtenir 1 minute de film au lieu de 30. Je suis maintenant à vitesse normale et la masse devient fantomatique et décalée.
Les rôles sont inversés. C’est la masse qui devient bizarre au yeux des spectateurs.
« Le temps qui passe » est aussi une de mes préoccupations de mes angoisses presque. Grâce au médium vidéo je suis en quelque sorte rassuré car le montage video est aussi l’art de maîtriser
le temps.
Contes urbains, janvier 2006-2007
Produced in february 06
Location : Bordeaux.Fr
Running time : 1mn
Format : Dv
Scripwriter/Director
Guillaume Balois
Photographer
Guillaume Balois
Editor
Guillaume Balois
Special Thanks
Anne Ka
Alice
Puja
Music
Guitoast
Full sequence no 2 from Ballad, Short Film.
URBAN TALES
Agoraphobe